Innovation collaborative: à qui profite vraiment la création « low cost »?
INNOVATION COLLABORATIVE – La Nasa, Microsoft, Google, Coca-Cola et la région île-de-France ont toutes un point commun : celui d’avoir fait appel au talent d’une communauté pour imaginer un produit, un concept ou une publicité. Un recours à l’imagination 2.0 qui suscite des vocations mais qui a aussi ses détracteurs. Quand la matière grise provient d’un vivier low-cost, qui en profite le plus?
« Jouir de la foule est un art », écrivait Charles Baudelaire. Depuis quelques années, certains s’en sont même fait une profession. Leur fonds de commerce? La « co-creation » ou « crowd innovation », en anglais, participation collective à la conception voire la réalisation d’un projet. Le principe : demander à une communauté, le plus souvent d’internautes, de partager, plus ou moins gratuitement ses bonnes idées afin de développer ensuite un produit, un programme informatique, un logo, une publicité…